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1.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 2(2):S60-S60, 2023.
Artículo en Francés | EuropePMC | ID: covidwho-2322309

RESUMEN

Introduction L'intérêt du port du masque systématique à l'école s'est accru avec la propagation des variants Delta puis Omicron du SARS-CoV-2, plus transmissibles chez les enfants. En septembre 2021, le port du masque était obligatoire en école primaire (6-11 ans). Suite à une faible incidence du SARS-CoV-2, le gouvernement français a voulu alléger le port du masque chez les enfants dans certains départements. L'objectif est d'évaluer l'effet du retrait du port obligatoire du masque dans les écoles primaires sur l'incidence des infections à SARS-CoV-2 chez les enfants de 6-11 ans. Matériels et méthodes Le critère pour l'arrêt du port obligatoire du masque à l'école primaire était une incidence en semaine glissante <50/100 000 habitants pendant ≥5 jours dans le département. L'intervention était la levée du port du masque obligatoire en école primaire (6-11 ans) dans certains départements. Une évaluation quasi-expérimentale avec groupes intervention et contrôle a été réalisée dans une partie de la France du 04 au 31/10/2021 (semaines [S] 40 à 43), avec une période de vacances commençant le 23/10 (S43). Les 3 groupes de départements étaient: groupe intervention [I] 1 avec la levée du port du masque le 04/10, groupe I2 avec retrait du masque le 10/10 et groupe contrôle avec port continu du masque. Tous les tests RT-PCR/antigéniques SARS-CoV-2 effectués dans la population générale ont été collectés via le Système d'Informations de DEpistage SI-DEP. Les indicateurs suivants ont été estimés par classe d'âge (6-11 ans et 3-5 ans comme âge témoin) et semaine calendaire: incidence des infections à SARS-CoV-2 et taux de dépistage (TD) pour 100 000 enfants, taux de positivité (TP) pour 100 enfants testés. Les incidences (intervalle de confiance à 95% [IC95]) après intervention (S42, 18-24/10) ont été comparées à celles avant (S40, 04-10/10) par groupe et catégorie d'âge. Résultats Le groupe I1 était composé de 5 départements (>150 000 enfants de 6-11 ans), le groupe I2 de 2 départements (>50 000 enfants 6-11 ans) et le groupe contrôle de 5 départements (>250 000 enfants de 6-11 ans). Parmi les enfants de 6-11 ans des 3 groupes, 1 462 infections à SARS-CoV-2 ont été confirmées sur l'ensemble de l'étude, soit une incidence cumulée de 293/100 000, un TD cumulé de 3 085/100 000 et un TP moyen de 2,8 %. Une augmentation marquée de l'incidence de +82% (IC95 +40,8% à +136,5%) dans le groupe I1 et +114,3% (IC95 +28,6% à +266,1%) dans le groupe I2 entre les S40 et S42 a été observée, avec une tendance à la hausse comparable mais décalée d'une semaine. A l'inverse, dans le groupe contrôle (port continu du masque) une variation marginale de l'incidence a été observée (+27,5%;IC95 +6% à +53,5%) entre les S40 et S42. L'incidence n'a pas changé significativement entre les S40 et S42 chez les enfants d'âge préscolaire (3-5 ans) dans chacun des groupes, suggérant un effet spécifique de l'intervention. Conclusion L'augmentation de l'incidence des infections à SRAS-CoV-2 chez les enfants d'âge scolaire primaire suite à la levée du port obligatoire du masque à l'école suggère un impact positif du port du masque dans le contrôle de la transmission virale à l'école. D'autres mesures telles que la distanciation sociale et l'isolement des cas positifs également en place en permanence dans tous les groupes, restent cruciaux. Aucun lien d'intérêt

2.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 2(2):S60-S60, 2023.
Artículo en Francés | EuropePMC | ID: covidwho-2321955

RESUMEN

Introduction La stratégie de dépistage réactif autour d'un cas de COVID-19 était recommandée durant l'hiver 2021-22 dans les écoles en France. La réalisation de dépistages itératifs, permet d'identifier l'ensemble des cas prévalents avec un impact pouvant être différent sur la transmission et la fermeture de classes. L'objectif était d'estimer la faisabilité et l'impact d'une campagne de dépistages itératifs des infections à SARS-CoV-2 en milieu scolaire sur le nombre de cas qui auraient été identifiés en l'absence de cette campagne. Matériels et méthodes Une campagne de dépistages itératifs du SARS-CoV-2 a été expérimentée dans 31 écoles (400 classes) de 4 départements d'une région française entre les semaines [S]47-2021 et S6-2022. Après consentement, les élèves volontaires étaient invités chaque semaine à réaliser un autotest par kit salivaire pour RT-PCR réalisée par les laboratoires de proximité. Un cas était un enfant ayant un test salivaire positif après RT-PCR SARS-CoV-2 réalisé dans ce cadre. Un questionnaire hebdomadaire était complété par le directeur d'établissement. Le nombre de cas attendus a été estimé par l'incidence communautaire par âges scolaires (2-5 ans, 6-10 ans) dans le département de chaque école. Le rapport entre le nombre de cas observés lors des dépistages itératifs/attendus en l'absence de dépistages itératifs [O/A] a été calculé par niveau scolaire et semaine. Résultats Parmi les 7 écoles maternelles, 18 élémentaires et 6 mixtes participantes aux dépistages itératifs, 35573 tests ont été réalisés et 1192 étaient positifs (taux de positivité [TP]=3,3%), avec un taux de participation de 66,1%. La participation était la plus élevée entre les S47-2021 à S50. Entre les semaines 2021-47 et 2021-50, 231 infections ont été identifiées par les tests itératifs, dont 204 (88%, TP=1,4%, taux de dépistage [TD]=67,7%) en écoles élémentaires et 27 (12%, TP=0,7%, TD=53,1%) en écoles maternelles alors que 320 cas y étaient attendus (-89 cas) soit une diminution de -27,8% des cas d'infection à SARS-CoV-2 chez les enfants des écoles participantes aux dépistages itératifs par rapport aux cas attendus en l'absence de cette campagne (ratio O/A=0,7). Pour la totalité de l'étude (S47-2021 à S6-2022), cette diminution se maintient à -19,5% dans les 8 établissements ayant poursuivi la campagne (1289 cas auraient pu survenir dans ces écoles alors que 1 038 y ont été identifiés grâce à la campagne de dépistages itératifs [-251 cas, ratio O/A=0,8]). Conclusion Les dépistages organisés itératifs du SARS-CoV-2 en milieu scolaire par prélèvement salivaire sont faisables et bien acceptés mais nécessitent une forte implication des acteurs. L'étude suggère un avantage de la stratégie de dépistages itératifs en école pour limiter le nombre d'infections par le SARS-CoV-2 chez les élèves, comparativement aux dépistages réactifs. Aucun lien d'intérêt

3.
Antimicrob Resist Infect Control ; 10(1): 114, 2021 08 05.
Artículo en Inglés | MEDLINE | ID: covidwho-1346265

RESUMEN

BACKGROUND: In healthcare facilities, nosocomial transmissions of respiratory viruses are a major issue. SARS-CoV-2 is not exempt from nosocomial transmission. Our goals were to describe COVID-19 nosocomial cases during the first pandemic wave among patients in a French university hospital and compliance with hygiene measures. METHODS: We conducted a prospective observational study in Grenoble Alpes University Hospital from 01/03/2020 to 11/05/2020. We included all hospitalised patients with a documented SARS-CoV-2 diagnosis. Nosocomial case was defined by a delay of 5 days between hospitalisation and first symptoms. Hygiene measures were evaluated between 11/05/2020 and 22/05/2020. Lockdown measures were effective in France on 17/03/2020 and ended on 11/05/2020. Systematic wearing of mask was mandatory for all healthcare workers (HCW) and visits were prohibited in our institution from 13/03/2021 and for the duration of the lockdown period. RESULTS: Among 259 patients included, 14 (5.4%) were considered as nosocomial COVID-19. Median time before symptom onset was 25 days (interquartile range: 12-42). Eleven patients (79%) had risk factors for severe COVID-19. Five died (36%) including 4 deaths attributable to COVID-19. Two clusters were identified. The first cluster had 5 cases including 3 nosocomial acquisitions and no tested HCWs were positive. The second cluster had 3 cases including 2 nosocomial cases and 4 HCWs were positive. Surgical mask wearing and hand hygiene compliance were adequate for 95% and 61% of HCWs, respectively. CONCLUSIONS: The number of nosocomial COVID-19 cases in our hospital was low. Compliance regarding mask wearing, hand hygiene and lockdown measures drastically reduced transmission of the virus. Monitoring of nosocomial COVID-19 cases during the first wave enabled us to determine to what extent the hygiene measures taken were effective and patients protected. Trial registration Study ethics approval was obtained retrospectively on 30 September 2020 (CECIC Rhône-Alpes-Auvergne, Clermont-Ferrand, IRB 5891).


Asunto(s)
COVID-19/epidemiología , Infección Hospitalaria/epidemiología , SARS-CoV-2/aislamiento & purificación , Anciano , Anciano de 80 o más Años , COVID-19/diagnóstico , COVID-19/virología , Prueba de COVID-19/métodos , Infección Hospitalaria/virología , Femenino , Francia/epidemiología , Higiene de las Manos/métodos , Personal de Salud , Hospitales Universitarios/estadística & datos numéricos , Humanos , Control de Infecciones/métodos , Masculino , Máscaras/microbiología , Persona de Mediana Edad , Pandemias , Estudios Prospectivos , Estudios Retrospectivos
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